• LIEN POUR VOIR LE FILM ( en 3 parties) / A site to see the movie in 3 part :
    http://www.youtube.com/watch?v=P-zj2SgjjXE&mode=related&search=
    ( PARTIE 1)
    http://www.youtube.com/watch?v=KMmzYuPC18Q&mode=related&search=
    (PARTIE 2)
    http://www.youtube.com/watch?v=8ISmmtkrwOU&mode=related&search=
    (PARTIE 3)
    (faire copier collé / copie and paste)



    L'industrie cinématographique
    américaine, souvent à court de sujets,
    entreprend chaque année de racheter les
    scénarios des films étrangers à succès,
    qui, avec le système monopolistique des
    Etats-Unis, n'ont aucune chance de
    faire carrière dans ce pays. Hollywood
    les modifie selon des critères de gout
    pretés au public américain et façonne
    des remakes plus ou moins bons, avec de
    grands moyens.
    Le cas de La Jetée n'en est que plus étrange. Il s'agit d'un court
    métrage (moins de trente minutes) à caractère expérimental, qui
    eut une sortie commerciale discrète et dont la renommée,
    immense dans le monde proprement cinéphilique, n'a cepen-
    dant jamais dépassé un cercle restreint d'aficionados. De sur-
    croît, il s'agit d'un film de 1962, en noir et blanc et en images
    fixes, à la fausse allure de documentaire, donc uniquement
    accompagné d'un peu de musique et d'un commentaire consé-
    quent. On reste sidéré par le phénomène qui fit que trente ans
    après la réalisation de ce film, un couple de scénaristes améri-
    cains réputés, travaillant pour la Universal, se passionne pour
    cette histoire et en tire un scénario quasiment infaisable, tant
    son étrangeté déroutait le système de production des grands
    studios. Mais il faut prendre la mesure du potentiel d'imagina-
    tion que contient ce petit chef d'œuvre qu'est La Jetée.
    > Les traces d'une époque
    Son auteur en est Chris Marker. Personnalité secrète et
    attachante, cet écrivain, photographe et cinéaste se promène
    dans le cinéma français comme une sorte d'ovni. Le seul réali-
    sateur auquel on peut et même on doit le rattacher est son
    grand ami Alain Resnais, avec lequel il collabore à plusieurs
    documentaires dans les années 50, dont Les Statues meurent
    aussi, tranquille pamphlet au vitriol sur les crimes d'ethnocide
    colonialiste, qui fut totalement censuré à l'époque. Puis, en
    voyageur solitaire, Chris Marker se promènera sur les cinq
    continents pour rapporter des films-témoignages qui mêlent la
    réflexion intellectuelle et la rêverie poétique à un engagement
    politique pur et dur.
    Il en fut ainsi de La Jetée. Le film porte les traces idéologiques
    de son époque. On est alors en pleine guerre froide. La mena-
    ce atomique taraude les esprits. Le souvenir de l'univers
    concentrationnaire nazi et sa terreur sont encore dans les
    mémoires. La Jetéese construit sur ces traces toujours vives, qui
    lui servent de strates. Pour accentuer le sens du discours,
    Marker exagère l'idée politique d'une société parvenue à une
    maîtrise totale, scientifique et technologique, qui ne laisse
    aucune chance de liberté à l'Homme et le mue, comme le firent
    les médecins nazis, en animal de laboratoire. Pour mener l'ar-
    gument et son histoire à terme, Marker recourt à un genre lit-
    téraire, encore fortement déprécié en 1960 et dont seuls
    quelques rares passionnés comprenaient l'importance, la scien-
    ce fiction. Et il choisit l'un de ses thèmes majeurs, la théorie de
    la relativité et ses conséquences fictives sur la temporalité. Il en
    privilégie le paradoxe supreme, celui du voyage dans le temps
    qui permet àun individu d'assister à sa
    propre mort.


    > La mémoire
    La Jetéerecoupe, par ailleurs, des préoccupa-
    tions artistiques propres au petit groupe
    constitué par Marker, Resnais et quelques
    amis. D'abord, la place accordée au thème de
    la mémoire - dans Les Statues meurent aussi,
    dans Nuit et brouillardou dans Toute la mémoi-
    re du mondede Resnais. Cette mémoire était
    considérée en fonction de sa caractéristique
    première, celle de fixer le souvenir, celle de retenir inexorable-
    ment le temps, de forcer le passé à demeurer. Ce qui entraînait
    des conséquences formelles considérées à l'époque comme anti-
    cinématographiques. En effet, c'était vouloir accorder au langage
    des mots, seul apte à formuler une réflexion, le rôle du mouve-
    ment autour d'une image figée à jamais par la mémoire. C'était
    s'attaquer à la doxa sur la nature du cinéma, dont on inversait
    ainsi radicalement, donc politiquement, les principes établis.
    Paradoxe de sophiste, certes, non dénué de préciosité et assumée
    comme tel à partir d'un langage ornemental et fleuri, qui menait
    à un cinéma différent et à une écriture originale. Ce paradoxe
    permettait de prouver, ce qui est l'enjeu de La Jetée, que le mou-
    vement au cinéma n'appartient pas à l'image mais à la pensée
    qu'elle éveille. Et cette preuve ne pouvait s'établir qu'à partir de
    la fiction anti-proustienne d'un temps non plus perdu ou retrou-
    vé, mais arrêté, le temps de la mort. Nous sommes ainsi dans un
    concept, érigé en manifeste, qui exclut l'idée reçue du cinéma qui
    enregistre la vie.
    Entre cette conception radicale et ce qu'en tirent les Américains
    pour L'Armée des douze singes, il y a de multiples glissements. A
    commencer par la problématique de l'image fixe et de l'image
    mobile qui ne sera ni abordée ni résolue de la même manière
    dans les deux films. Mais en beaucoup de points il existe des
    ■ AUTOUR DU FILM
    La Jetéede Chris Marker
    La JetéeL'Armée des douze singes
    23
    Quelques références autour de
    L'Armée des douze singes...
    Sur Terry Gilliam
    Jean-Marc Bouineau, Le petit livre de Terry Gilliam, Garches :
    Spartorange, 1996.
    Louis Danvers, Brazil de Terry Gilliam, Crisnée (Belgique) :
    Yellow Now, 1988.
    Terry Gilliam, Les aventures du baron de Munchausen, Paris :
    Solar, 1989.
    Articles etentretiens
    « Terry Gilliam : un python et douze singes »,
    L'Ecran fantastiquen°146, janvier 1996.
    « Entretien avec Terry Gilliam », Positifn°289, mars 1985.
    « Terry Gilliam et les Monty Python », La Revue du cinéma
    n°403, mars 1985.
    « Le Remake et l'adaptation », Cinémaction, 1989.
    Sur le cinéma d'anticipation
    Patrick Brion, Le Cinéma fantastique, Paris :
    La Martinière, 1991.
    Yves Aumont, Cinémas de science-fiction, Nantes :
    L'Atalante, 1985.
    Quelques références autour de
    La Jetée etde Chris Marker...
    « Chris Marker, La Jetée », L'Avant-scène cinéman°38, juin 1964.
    « La Jetée », revue Image et Sonn°161/162, avril-mai 1963, et
    n°165/166, septembre-octobre 1963.
    « Le film de science-fiction menacé par la photographie et
    sauvé par la bande-son », Roger Odin, Cinémas de la moderni-
    té, films, théories, Colloque de Cerisy, Paris : Klincksieck, 1981.
    « L'hypothèse Marker », La Revue de la Cinémathèquen°1,
    mai-juin 1989.
    « Chris Marker : montage cosmique et imaginaire singulier »,
    Cinémactionn°72, 1994.
    « A propos du CD-Rom Immemoryde Chris Marker », essais
    de Laurent Roth et Raymond Bellour, Paris : Yves Gevaert
    Editeur, Centre Georges Pompidou, 1997.
    « Dossier Chris Marker », Positifn°433, mars 1997.
    Quelques références pour en savoir
    plus sur l'histoire etles métiers
    du cinéma...
    Sous la direction de Michel Ciment, Jean-Claude Loiseau et
    Joël Magny, La petite encyclopédie du cinéma, Paris :
    Editions du Regard, 1998.
    Sous la direction de Jean-loup Passek, Dictionnaire du cinéma,
    Paris : Larousse-Bordas, 1998.
    Michel Chion, Le Cinéma et ses métiers, Paris : Bordas, 1990.
    Quelques références pour en savoir
    plus sur les méthodes d'analyse
    de film...
    Jean-Claude Fozza, Anne-Marie Garat, Françoise Parfait,
    Petite fabrique de l'image : parcours théorique et thématique,
    180 exercices, Paris : Magnard, 1989.
    Jacques Aumont, Michel Marie, L'Analyse des films, Paris :
    Nathan université, 1988.
    Vincent Pinel, Vocabulaire technique du cinéma, Paris :
    Nathan, 1996.
    Autour de l'opération Lycéens au ciné-
    ma :deux sites internetà consulter...
    Le site de la Bibliothèque du film www.bifi.fr
    Le site Image (CRAC de Valence, CNC)
    www.crac.asso.fr/image
    recoupements, voire des réminiscences volontaires. Celles-ci
    sont davantage le fait des scénaristes américains, fascinés par la
    fiction de Marker, que de Terry Gilliam, qui a refusé, à juste rai-
    son, de voir La Jetée avant que son film soit terminé. Mais les
    traces gardées par le script vont exciter l'imaginaire de Gilliam et
    lui permettre de développer sa propre rêverie. D'abord le carton
    qui ouvre La Jetée, « Ceci est l'histoire d'un homme marqué par
    une image d'enfance », et qui sera filmé littéralement par Gilliam
    et servira de leitmotiv à son film. Viendront ensuite les lunettes
    effrayantes des savants, les supplices médicaux du patient qui sert
    de cobaye, la course à la liberté par la fuite dans l'imaginaire et le
    désir de refuge dans l'amour (flottant chez Marker, difficile et
    agressif chez Gilliam), l'évocation du monde animal, les oiseaux
    mais aussi les quadrupèdes (squelettes chez Marker, vivants chez
    Gilliam), ou ces détails infimes : une statuette angélique dans
    La Jetéetransformée en statue d'ange par Gilliam, et évidemment
    le lieu central où se joue la tragédie, l'aéroport (ouvert dans
    La Jetée, fermé dans L'Armée des douze singes). A visionner les deux
    films l'un après l'autre, il est flagrant que l'œuvre de Gilliam est
    absolument originale dans le même temps qu'elle est absolument
    fidèle à La Jetée de Marker.




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  • Early life

    Michael Moore grew up in the city of Davison. At the time the neighboring city of Flint was home to many General Motors factories, where his mother was a secretary, and both his father and grandfather were auto workers. His uncle was one of the founders of the United Automobile Workers labor union and participated in the famous Flint Sit-Down Strike.

    Moore, an Irish American, was brought up Roman Catholic and attended a Diocesan seminary at age 14. He then attended Davison High School, where he was active in both drama and debate[1], graduating in 1972. That same year, he ran for and won a seat on the Davison school board on a platform based on firing the high school's principal, John B McKenna, and vice principal, Kanje Cohen. By the end of his term both had resigned.

    Moore is also an Eagle Scout, the highest rank awarded by the Boy Scouts of America, and an achievement of which he is still very proud. For his Eagle Project, he filmed a documentary pointing out various safety hazards in his community.

    After dropping out of the University of Michigan-Flint (where he wrote for the student newspaper The Michigan Times and working for a day at the General Motors plant[2], at 22 he founded the alternative weekly magazine The Flint Voice, which soon changed its name to The Michigan Voice. In 1986, when Moore became the editor of Mother Jones, a liberal political magazine, he moved to California and the Voice was shut down. In 2003, the Star-Ledger printed an opinion piece by Paul Mulshine, where he quoted Paul Berman, who stated that Moore had been fired following a series of clashes with people on the magazine's staff, including a dispute over Moore's refusal to publish an article by Berman that was critical of the Sandinistas' human rights record. Before Moore's arrival, the magazine had commissioned the article.[3] Moore later sued for wrongful dismissal, seeking $2 million. He finally accepted a settlement of $58,000 — the amount of anticipated trial costs — from the magazine's insurance company. Some of this money provided partial funding for his first film project, Roger and Me.

    Moore has been married to producer Kathleen Glynn (born April 10, 1958 in Flint) since 1990. They now live in New York City. Natalie (born 1981) is Michael's stepdaughter. He has no other children.

    He has also dabbled in acting, following a 2000 supporting role in Lucky Numbers as the cousin of Lisa Kudrow's character, who agrees to be part of the scheme concocted by John Travolta's character.

    Currently Moore leads Michigan's annual Traverse City Film Fest, which is also the location of the State Theater, a classic venue that Moore (as of 2006) has been attempting to purchase.
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    Directing
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    Films and awards

    Roger & Me: Moore first became famous for his controversial 1989 film, Roger & Me, a documentary about what happened to Flint, Michigan after General Motors closed its factories and opened new ones in Mexico, where the workers were paid much less. Since then Moore has been known as a critic of the neoliberal view of globalization. "Roger" is Roger B. Smith, former CEO and president of General Motors. The documentary was an extremely ambitious undertaking for someone who had never attended film school or worked in any capacity in the movie industry. Moore was largely taught the craft of filmmaking by his cinematographer Kevin Rafferty, who is ironically also a first cousin of President George W. Bush. The influence of Rafferty, who co-directed the 1982 cult classic documentary film The Atomic Café, can be seen in Moore's satirical use of archival footage taken from vintage B-movies, television commercials, and newsreels that has since become a hallmark of his documentaries.

    Canadian Bacon: In 1995, Moore released a satirical film, Canadian Bacon, which features a fictional US president (played by Alan Alda) engineering a fake war with Canada in order to boost his popularity. It is noted for containing a number of Canadian and American stereotypes, and for being Moore's only non-documentary film. The film is also the last featuring Canadian-born actor John Candy, and also features a number of cameos by other Canadian actors.

    The Big One: In 1997, Moore directed The Big One, which documents the tour publicizing his book Downsize This! Random Threats from an Unarmed American, where he criticizes mass layoffs despite record corporate profits. Among others, he targets Nike for outsourcing shoe production to Indonesia.

    Bowling for Columbine: Moore's 2002 film, Bowling for Columbine, probes the culture of guns and violence in the United States. Bowling for Columbine won the Anniversary Prize at the Cannes Film Festival and France's Cesar Award as the Best Foreign Film. In the United States, it won the 2002 Academy Award for Documentary Feature. It also enjoyed great commercial and critical success for a film of its type and became, at the time, the highest-grossing mainstream-released documentary (a record later held by Moore's Fahrenheit 9/11). It was praised by some for illuminating a subject slighted by the mainstream media, but it was attacked by others who claim it is inaccurate and misleading in its presentations and suggested interpretations of events.

    Fahrenheit 9/11: Fahrenheit 9/11 examines America in the aftermath of the September 11, 2001 attacks, particularly the record of the Bush administration and alleged links between the families of George W. Bush and Osama bin Laden. Fahrenheit was awarded the Palme d'Or, the top honor at the Cannes Film Festival; it was the first documentary film to win the prize since 1956. Moore later announced that Fahrenheit 9/11 would not be in consideration for the 2005 Academy Award for Documentary Feature, but instead for the Academy Award for Best Picture. He stated he wanted the movie to be seen by a few million more people, preferably on television, by election day. Since November 2 was less than nine months after the film's release, it would be disqualified for the Documentary Oscar. Moore also said he wanted to be supportive of his "teammates in non-fiction film." However, Fahrenheit received no Oscar nomination for Best Picture. The title of the film alludes to the classic book Fahrenheit 451 (about a future totalitarian state in which books are banned; paper begins to burn at 451 degrees Fahrenheit) and the pre-release subtitle of the film confirms the allusion: "The temperature at which freedom burns." At the box office, Fahrenheit 9/11 remains the highest-grossing documentary of all time, taking in close to $200 million worldwide, including United States box office revenue of $120 million.

    Sicko (filming): Moore is currently working on a film about the American healthcare system from the viewpoint of mental healthcare, focusing particularly on the managed-care and pharmaceutical industries, under the working title Sicko. At least four major pharmaceutical companies, Pfizer, Eli Lilly and Company, AstraZeneca and GlaxoSmithKline, have ordered their employees not to grant any interviews to Moore. [4] [5] [6] According to Moore on a letter at his website, "roads that often surprise us and lead us to new ideas -- and challenge us to reconsider the ones we began with" have caused some minor delays, and the film is set to be released sometime in 2007.[7].

    Fahrenheit 9/111/2 (pre-production): On November 11, 2004 Moore told the Hollywood trade publication Daily Variety that he is also planning a sequel to Fahrenheit 9/11. He said, "Fifty-one percent of the American people lacked information [in this election], and we want to educate and enlighten them. They weren't told the truth. We're communicators, and it's up to us to start doing it now."[8] The sequel, like the original, will concern the war in Iraq and terrorism. Moore expects to complete Fahrenheit 9/111/2 in 2007 or 2008.
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    Television shows

    Between 1994 and 1995, he directed and hosted the television series TV Nation, which followed the format of news magazine shows but covered topics they avoid. The series was aired on NBC in 1994 for 9 episodes and again for 8 episodes on FOX in 1995.

    His other series was The Awful Truth, which satirized actions by big corporations and politicians. It aired in 1999 and 2000.

    Another 1999 series, Michael Moore Live, was aired in the UK only on Channel 4, though it was broadcast from New York. This show had a similar format to The Awful Truth, but also incorporated phone-ins and a live stunt each week. The show was performed around midday local time, which due to the time difference made it a late-night show in the UK.

    In 1999 Moore won the Hugh M. Hefner First Amendment Award in Arts and Entertainment, for being the executive producer and host of The Awful Truth, where he was also described as "muckraker, author and documentary filmmaker."
    [edit]


    Music videos

    Moore has directed several music videos, including two for Rage Against the Machine for songs from "The Battle of Los Angeles": "Sleep Now in the Fire" and "Testify". He was threatened with arrest during the shooting of "Sleep Now in the Fire", which was filmed on Wall Street; the city of New York had denied the band permission to play there, although the band and Moore had secured a federal permit to perform. [9]

    He also directed the music videos for System of a Down's "Boom!" and "All the Way to Reno (You're Gonna Be a Star)" by R.E.M..
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    Writings and political views

    Michael Moore, pictured on the cover of one of his three best-selling books, Stupid White Men.

    Moore has authored three best-selling books:

    * Downsize This! (1996), about politics and corporate crime in the United States,
    * Stupid White Men (2001), a critique of American domestic and foreign policy, and
    * Dude, Where's My Country? (2003), an examination of the Bush family's relationships with Saudi royalty, the Bin Laden family, and the energy industry, and a call-to-action for liberals in the 2004 election.


    After Moore's departure from Mother Jones, he became an employee of Ralph Nader. He left Nader's employment on bad terms, but Moore vociferously supported Nader's campaign for the United States presidency in 2000.

    In exchange for jumping in the show's "traveling mosh pit," Republican Alan Keyes won the endorsement of Moore's television series The Awful Truth in 2000, although Moore does not endorse Keyes' views.

    Moore became a lifetime member of the National Rifle Association after the Columbine High School Massacre.

    In the 2004 election, Moore urged Nader not to run, despite having supported him in 2000, so as not to split the liberal vote. (Moore joined Bill Maher on the latter's television show in kneeling before Nader to plead with him to stay out of the race.) In June 2004, Moore claimed he is not a member of the Democratic party (although he registered as a Democrat in 1992 [3]). Although Moore endorsed General Wesley Clark for the Democratic nomination on January 14, Clark withdrew from the primary race on February 11. Moore drew attention when charging publicly that Bush was AWOL during his service in the National Guard (see George W. Bush military service controversy). Also, during an October 27 stop in Portland, OR, Moore called the private phone number of radio host Lars Larson, given to him by a member of the audience.

    Moore was a high-profile guest at the 2004 Democratic National Convention, prominently seated in a box with former President Jimmy Carter and his wife. Moore also attended the 2004 Republican National Convention, (for a daily column chronicling his impressions of the convention in USA Today), where he was criticized in a speech by Republican Senator John McCain as "a disingenuous film-maker".

    Michael Moore speaks in the Carrier Dome at Syracuse University

    During September and October 2004, Moore spoke at universities and colleges in swing states during his "Slacker Uprising Tour". The tour gave away ramen and underwear to young people who promised to vote. This provoked public denunciations from the Michigan Republican Party and attempts to convince the government that Moore should be arrested for buying votes, but since Moore did not tell the 'slackers' involved whom to vote for, just to vote, district attorneys refused to get involved. The "Underwear" tour was a popular success. Large numbers of young adults registered to vote, and by a strong percentage voted for John Kerry (Kerry 54%, Bush 44%). Nonetheless, the generally increased turnout in the election ensured that the percentage of youth voting was little different than in 2000, albeit at a higher numerical level. John Kerry eventually won the state of Michigan by 3%.

    Quite possibly the most controversial stop during the tour was Utah Valley State College in Orem, Utah. A fight for his right to speak ensued and resulted in massive public debates and a media blitz. Death threats, bribes and lawsuits followed. The event was chronicled in the documentary film This Divided State.[10]

    With the 2004 election over, Moore continues to collect information on the war in Iraq and the Bush administration.

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  • Michael Moore

    Michael Moore (23 avril 1954-) est un écrivain et un réalisateur américain de documentaires engagés. Michael Moore vit à New York.
    Sommaire [masquer]

    1 Jeunesse et engagement politique
    2 Débuts dans le cinéma
    3 Bowling for Columbine
    4 Fahrenheit 9/11
    5 Filmographie
    6 Bibliographie
    7 Liens externes



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    Jeunesse et engagement politique

    Né à Davison (Michigan), fils d'une secrétaire et d'un ouvrier employés dans l'usine General Motors basée à Flint (Michigan), neveu du fondateur du Syndicat des Travailleurs de l'Automobile (UAW), Michael Moore était prédestiné à devenir un « col bleu ». Et pourtant à 18 ans, il se fait élire au conseil d'administration de son université, où il devient l'un des plus jeunes Américains à accéder à une fonction publique. Il se fait alors le pourfendeur des injustices dont les étudiants seraient victimes. C'est à cette époque que le secteur privé commence à nouer des relations commerciales avec les établissements d'enseignement.

    Abandonnant ses études à l'Université de Flint, il fonde à 22 ans le Flint Voice, un journal alternatif qu'il dirige pendant 10 ans.

    Ses premiers engagements politiques sont à l'extrême gauche américaine. Il apporte son soutien au régime de Daniel Ortega au Nicaragua et dénonce l'embargo contre le régime de Fidel Castro à Cuba.

    * En 1999, il crée, produit et présente l'émission The Awful Truth (transposable en français par "L'inavouable Vérité") dans laquelle il aborde des sujets graves avec humour. Lors de son premier rendez-vous mensuel, il dénonce le système des mutuelles de santé américaines (avides de profits), en invitant une compagnie à l'enterrement d'un de ses clients pour lequel elle refuse de payer la transplantation d'un pancréas. La compagnie mise en cause décidera de couvrir toutes les greffes de pancréas après le passage de Michael dans ses bureaux... L'émission a connu un vif succès durant ses deux années d'existence à la fois aux États-Unis mais aussi au Royaume-Uni où elle était diffusée sur Channel 4.


    * En 2000, il fait campagne à l'élection présidentielle pour le candidat écologiste Ralph Nader, et critique ouvertement tant le candidat démocrate Al Gore que le républicain George W. Bush. Durant les quatre années qui suivent, il est l'inlassable détracteur de l'administration de George W. Bush, n'hésitant pas parfois à recourir à de multiples anathèmes.


    L'attaque terroriste du 11 septembre 2001 à New York

    * Une semaine après les attentats du 11 septembre 2001 à New York,il n'hésite pas sur une chaîne de télévision française à mettre en cause le gouvernement américain et la CIA dans ces attaques terroristes, arguant que la cible était une ville démocrate ayant voté à une large majorité pour Al Gore ! Dans une autre interview, il doute de l'existence de passagers à bord des avions ayant percuté les tours jumelles de New York et fait valoir comme preuve qu'aucun passager n'était noir (insinuant qu'aucun noir ne pourrait participer à une telle mascarade organisée par des républicains).


    Michael Moore est en première ligne contre la guerre en Afghanistan à la fin de l'année 2001 puis en 2003 contre "l'invasion" de l'Irak par l'armée américaine. Il fait de l'élection présidentielle de 2004 la « mère de toutes les batailles » contre George W. Bush et soutient dans un premier temps le général Wesley Clark lors des primaires démocrates. Avec un certain courage, mais entouré de gardes du corps, il participe à la convention républicaine sur les bancs de la presse en septembre 2004.

    Son site internet si prolixe d'habitude restera muet pendant trois jours après la réélection de George W. Bush le 2 novembre 2004. Il se reprendra pour déclarer que l'avenir appartenait aux démocrates et à la gauche car la jeunesse avait voté majoritairement pour John Kerry, l'adversaire libéral de Bush.
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    Débuts dans le cinéma

    En 1989, il vend tous ses biens et parvient à réaliser le film qui le consacrera, Roger et moi, dans lequel il dénonce l'application des mesures de gestion de Roger Smith, président de General Motors, responsable de la fermeture des usines automobiles de Flint (30 000 licenciés dans une agglomération de 150 000 habitants). C'est à l'époque le plus gros succès commercial jamais connu pour un documentaire.

    En 1995, il réalise Canadian Bacon, film satirique se déroulant aux États-Unis juste après la Guerre froide, et mettant en scène le gouvernement américain tentant de monter les Américains contre les Canadiens pour relancer l'économie. Le film dénonce notamment la mentalité américaine vis-à-vis du port d'arme, ainsi que l'utilisation de la peur à travers les médias. Deux idées qui seront reprises plus sérieusement dans Bowling for Columbine.

    En 1999, il sort The Big One où il traite de l'appauvrissement de certaines tranches de la population aux États-Unis et des pratiques douteuses de certaines multinationales comme Nike.
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    Bowling for Columbine
    Pour approfondir, voir l'article Bowling for Columbine.


    En 2002, Bowling for Columbine est un petit succès international (Prix du 55e Festival de Cannes).

    Il remporte en 2003 l'Oscar du meilleur documentaire et le César du meilleur film étranger. Le documentaire s'inspire d'un fait divers, le massacre en 1999 de 13 personnes par deux adolescents à la Columbine High School (voir massacre du lycée de Columbine). Moore s'interroge, dans le contexte de l'après 11 septembre 2001, sur la culture de la peur véhiculée par les media et les politiciens, et sur la « meurtrière » industrie de l'armement américaine et son pendant politique, la NRA (National Rifle Association).

    Pour ses attaques à répétitions, Michael Moore est poursuivi en justice 23 fois (avec 23 victoires devant la cour) par des entreprises gênées par ses écrits ou ses reportages, notamment Nike qui est contrainte, après The Big One, de mettre officiellement fin au travail d'enfants pour la fabrication de ses produits en Indonésie.
    [modifier]


    Fahrenheit 9/11
    Pour approfondir, voir l'article Fahrenheit 9/11.


    Un documentaire sur fond de campagne présidentielle

    En 2004, il réalise le film Fahrenheit 9/11, un documentaire orienté qualifié de brulot, réalisé dans le but avoué d'influer sur l'élection présidentielle de 2004. Il s'en prend notamment dans ce film à George W. Bush et à son administration, aux liaisons professionnelles liant la famille Bush à la famille saoudienne de Ben Laden, présente l'Irak comme un pays paisible sans mentionner la dictature de Saddam Hussein et traite de l'action de la diplomatie américaine qui conduisit à la 2eme guerre d'Irak.

    Ce film est produit par Miramax, une filiale autonome de Walt Disney Company dont le patron Harvey Weinstein, fervent supporter du Parti démocrate, produit également Quentin Tarantino. Disney refuse à sa filiale de diffuser son film aux États-Unis en pleine campagne électorale. Moore pointera du doigt le fait que Disney finance la campagne de George W. Bush à hauteur de 640 000 $.

    C'est dans ce contexte que le film reçoit la Palme d'or au Festival de Cannes 2004, alors que le président du Festival, Quentin Tarantino, militant anti-Bush, est soupçonné de favoritisme du fait principalement de ses liens avec Miramax et du soutien personnel de Weinstein. Dans son discours de remerciement, Michael Moore s'amusera du fait que son film a un distributeur en Albanie, mais pas aux États-Unis.

    Après avoir reçu la Palme d'Or, Miramax obtient l'autorisation de sa maison mère pour distribuer le film qui est présenté dans plus de 800 salles à travers les États-Unis.

    À ce jour, Fahrenheit 9/11 est le documentaire ayant généré le plus d'entrées lors du premier week-end de diffusion aux États-Unis. Avec plus de 23 millions $ de recettes, ce film est un grand succès commercial, et il est le premier documentaire à passer le cap des 100 millions $ de recettes.
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    Filmographie

    Au Cinema


    * Roger et moi (Roger and Me), Prix du meilleur documentaire décerné par le New York Film Critics Circle, 1989
    * Canadian Bacon, Sélection officielle « Un certain regard » au Festival de Cannes, 1995
    * The Big One, 1999
    * Bowling for Columbine, Prix du 55e Festival de Cannes, 2002
    * Fahrenheit 9/11, Palme d'or du 57e Festival de Cannes, 2004


    En Video


    * The Awful Truth (1999)


    Grâce à une équipe de correspondants, il poursuit sa mise au poteau des hommes d'affaires et autres politiciens qui se servent de la population à des fins démagogiques, économiques ou toute autre nuisance à la société... http://www.theawfultruth.com/

    Clips Vidéos


    * Sleep Now In The Fire, du groupe Rage Against the Machine alterne des images d'une parodie de Qui veut gagner des millions? où les questions porteraient sur la pauvreté dans le monde, et des images tournées sur le parvis de Wall Street, à New York, où le groupe donna un mini-concert, bravant une interdiction de la mairie. On peut voir à la fin du clip les membres du groupe ainsi que Michael Moore, être emmenés menottes aux poignets par les forces de l'ordre. Un texte dans le clip indique que suite à ce tournage, la bourse de Wall Street a du fermer ses portes avant l'heure habituelle, ce qui n'était pas arrivé depuis le krash boursier du 24 octobre 1929 (le fameux Jeudi noir).
    * Testify, du groupe Rage Against The Machine, est utilisé à plein dans la campagne pour Ralph Nader. Al Gore et George Bush Jr. y sont un extra-terrestre mutant capable de se dédoubler. Des fragments de discours presques identiques cherchent à justifier cette mise en scène. Moore apparaît brièvement, en mettant de l'essence dans sa voiture.
    * Boom!, du groupe System of a Down montre différentes manifestations contre la guerre en Irak à travers le monde ainsi qu'un dessin animé représentant George W Bush, Tony Blair, Ariel Sharon et Oussama Ben Laden chevauchant des obus allant tomber sur l'Irak.

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    Bibliographie

    Tous aux abris !

    * Dégraissez-moi ca (Downsize This), 1996
    * Mike contre-attaque ! (Stupid White Men and other Sorry Excuses for the State of the Nation), 2001
    * Tous aux abris ! (Dude, where's my country ?), 2004



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  • « Fight » is a work on the theme of boxe including 2 vidéos and an
    interactive sound installation.

    Travail à partir de la boxe comprenant 2 vidéos et une installation sonore interactive.

     


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